LES USAGERS TEMOIGNENT

Gilles, 43 ans « le sourire de ma fille »


Après un peu moins de deux mois de location courant 2012, Gilles, qui avait connu de longs mois de chômage a repris la route du salariat et de la mobilité. Il explique en quelques mots comment le service de location de scooter lui a permis, en plus de tous les efforts conjugués, de retrouver l'élan nécessaire à sa nouvelle vie.

BD : Bonjour. Pourquoi avez-vous eu besoin d’accéder à nos services de locations ?

Gilles (1)– Il y a près d’un an j’ai eu un retrait de permis. Je me suis retrouvé, du jour au lendemain, sans moyen de déplacement. Dans la région, c’est difficile de travailler sans pouvoir se déplacer. Au printemps 2012 j’ai eu une proposition d’embauche, mais le souci étant toujours le déplacement, j’ai bien eu peur que le poste ne me passe sous le nez. L’entreprise se trouvait à l’autre bout de la ville dans une zone et à des horaires la rendant hors d’atteinte par les transports en commun. Mais mon conseiller m’a proposé la location d’un scooter chez vous et j’ai pu signer le contrat !

BD : Combien de temps avez-vous eu besoin du véhicule ?

Gilles – Je ne l’ai gardé que six semaines. Mais ça a été suffisant pour régler mon problème.

BD : Qu’avez-vous pensé du service de location ?

Gilles – Pour vous dire sincèrement, je n’ai eu aucun souci. L’équipe a été super. Je venais tous les quinze jours pour la révision et quand le scooter a eu un problème d’accélérateur il a été réparé tout de suite.

BD : Pourquoi avez-vous cessé de louer le scooter au bout de quelques semaines ?

Gilles – Tout simplement parce que j’ai pu avancer rapidement dans mon projet qui était d’acheter un scooter d’occasion. Grâce à ma première paie et aux économies réalisées en louant je me suis offert mon propre scooter.

BD : Avez-vous encore à ce jour un travail et un moyen de locomotion ?


Gilles – Oui ! Heureusement ! (sourire) Je travaille toujours au poste où je suis entré en fin juin et mon scooter se porte bien.

BD : De manière générale que vous a apporté notre service et en avez-vous été satisfait ?

Gilles – Très satisfait. J’ai pu grâce à ce coup de pouce accepter ce contrat de travail et enfin retrouver une vie normale.

BD : Une vie normale, c'est-à-dire ?

Gilles – Une vie normale pour moi c’est surtout l’anonymat. Avant, dans le bus, dans la rue j’avais l’impression d’être observé, regardé. Comme quelqu’un qui n’est pas comme les autres. Aujourd’hui avec le scooter je suis comme les autres, sous mon casque, noyé dans la circulation, j’ai l’impression d’avoir retrouvé l’anonymat. Et puis c’est quand même super de pouvoir emmener ma fille faire une balade ou les courses quand je l’ai avec moi tous les quinze jours. L’autre jour, en descendant du scooter pour sortir les courses du top case, elle me souriait comme elle ne l’avait pas fait depuis longtemps… Elle avait l’air fier de son papa, moi j’étais fière de son sourire.

BD : Merci à vous pour votre témoignage et très bonne continuation !
 
(1) Propos recueilli le 12 novembre 2012.

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